
Les réseaux sociaux et leurs algorithmes
Bonjour les Mauricettes !
Aujourd’hui, un proche est venu me voir pour que je le conseille sur la meilleure façon de dompter les algorithmes des réseaux sociaux.
Je me suis rendue compte à quel point ça peut être complexe et que le sujet méritait peut-être un article approfondi.
Afin de vous proposer un article le plus complet possible sur ce qui régit vos fils d’actualité, j’ai lu un tas de blogs et farfouillé partout.
Commençons par mettre au clair le terme « algorithme ». Si on en croit le dictionnaire Le Robert un algorithme est un « Ensemble des règles opératoires propres à un calcul ; suite de règles formelles ».
Ce sont ces calculs qui dictent les lois sur vos réseaux sociaux préférés ( Instagram, Facebook, LinkedIn…). C’est la petite roue qui alimente vos fils d’actualité et vos recommandations.
Chaque plateforme sociale possède son propre algorithme. Une action effectuée sur un réseau n’aura pas la même portée que sur un autre.
Il est maintenant l’heure des présentations.
Facebook, le réseau social préféré des Français, utilise 4 grands axes de classements :
Vos Relations : votre fil d’actualité est composé de personnes, d’entreprises ou encore de personnalités publiques avec lesquelles vous interagissez. Vos likes et vos commentaires diversifient votre mur de recommandation.
Type de contenu : vos recommandations se basent sur le type de contenu sur lequel vous vous attardez. Une vidéo, un lien, un texte, etc.
Popularité : plus il y a d’interactions avec la publication (commentaires, likes, partages…) plus la publication gagne en visibilité, plus elle apparaît dans le fil d’actualité d’utilisateurs.
Récence : une publication récente a plus de chance d’être mise en valeur par l’algorithme qu’une publication datant d’une semaine.
Dans la famille Facebook, je demande Ie petit frère : Instagram. Celui-ci utilise 5 facteurs :
L’intérêt : l’algorithme prédit le niveau d’intérêt de chaque utilisateur selon son comportement passé qui joue donc en partie sur la visibilité d’une publication. Ces publications peuvent être créées par une connaissance, mais il peut s’agir d’une personne que l’utilisateur ne connaît pas. Pour choisir les publications, Instagram analyse la totalité des actions (likes, commentaires, partages, sauvegardes…) pour déterminer les contenus à proposer.
Récence : comme pour Facebook, les posts les plus récents ont plus de chances d’être mis en avant.
Relations : Instagram fait apparaître en priorité les publications des personnes qui comptent le plus pour l’utilisateur, ses relations les plus proches et autres comptes déjà suivis.
Temps passé sur l’application : l’algorithme du réseau social a pour but de montrer à ses visiteurs les meilleures publications depuis leur dernière visite. Plus vous fréquentez l’application, plus votre fil d’actualité sera chronologique. Si vous vous connectez peu, vos recommandations seront basées sur vos intérêts directs.
Nombre d’abonnements : si vous suivez peu de comptes, la sélection « pour vous » sera plus importantes que pour un utilisateur abonné à de nombreux comptes.
Enfin, il nous reste LinkedIn.
L’algorithme de LinkedIn mesure plusieurs paramètres afin de juger la pertinence d’un post. Plus il obtient un bon score, plus il est diffusé sur les flux du réseau. Parmi ces critères, il y a le temps passé sur la publication et le nombre d’interactions (likes, commentaires, partages). C’est dans les deux premières heures suivant votre publication que celle-ci doit obtenir un maximum d’interactions et donc d’engagement. Attention, l’algorithme va également juger si votre contenu est du spam, c’est pourquoi il faut veiller à créer du contenu de qualité et professionnel en évitant l’abus des hashtags ou des mentions.
Sachez que les liens externes sont pénalisés car LinkedIn ne souhaite pas voir ses membres sortir de la plateforme.
Ces algorithmes sont comme tout ce qui compose les réseaux sociaux, ils ont des effets néfastes.
Le plus grand risque entourant les réseaux sociaux reste l’addiction. Certaines personnes ressentent une véritable addiction à la consultation de ces fils d’actualités si fidèles à leurs intérêts, provoquant des troubles du comportement sur la durée.
Les bulles de filtres sont un second effet néfaste majeur de ces intelligences artificielles.
Les algorithmes peuvent finir par enfermer les utilisateurs dans un horizon limité : ils leur proposent des contenus qui répondent à leurs gouts et à leurs convictions. Ce qui peut notamment contribuer à la diffusion de fake news et favoriser le complotisme.
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